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Phobie d’impulsion : Les 3 étapes pour en guérir totalement

La phobie d’impulsion se manifeste par certaines pensées qui font croire que l’on pourrait commettre l’irréparable.

Les pensées liées à la phobie d’impulsion qui restent dans votre esprit et qui reviennent constamment. Si vous en souffrez, vous avez, sans doute, déjà tout fait pour vous en débarrasser. Pourtant, elles sont encore là malgré toutes vos tentatives. C’est normal et vous allez comprendre pourquoi avec ce qui suit…

J’ai souffert de la phobie d’impulsion pendant des années et la plupart des personnes que j’accompagne en souffre également. Moi aussi, je me suis senti bloqué dans ma vie avec ces peurs, ces doutes qui remettaient en question jusqu’à mon identité.

Pour que le problème de la phobie d’impulsion ne gâche pas, comme moi, une décennie, j’ai choisi de vous partager les 3 étapes indispensables, pour moi, à franchir pour pouvoir guérir de la phobie d’impulsion.

Découvrez dans cet article, les 3 étapes que les personnes ont franchies, pour réussir à guérir de leur phobie d’impulsion. Parce qu’il est possible d’en guérir !

Etape n°1 pour en guérir : connaître l’origine (la vraie) de la phobie d’impulsion

Une prise de conscience se fait souvent avec de nouvelles informations. 

Bien sûr, la prise de conscience n’est pas suffisante pour se libérer complètement du problème de la phobie d’impulsion. Les étapes 2 et 3 sont indispensables pour guérir de la phobie d’impulsion. 

Quel est mon véritable problème ?

La phobie d’impulsion est peu connue, ce qui fait que même lorsqu’on en souffre, il reste difficile de la définir. 

Avant de savoir de quoi je souffrais, j’appelais cela : troubles anxieux, stress, anxiété, … Du coup, je trouvais des solutions mais qui ne répondaient pas tout à fait à la problématique.

Il est donc indispensable d’identifier précisément ce qui vous pose problème afin de trouver la solution adaptée. La phobie d’impulsion présente des caractéristiques qui permettent de l’identifier avec une quasi-certitude. Quasi-certitude car, la phobie d’impulsion est perverse, elle fera tout pour vous faire douter. D’où l’importance de consulter un professionnel de santé pour obtenir un diagnostic médical.

Cette démarche est, à mon sens, primordiale pour pouvoir espérer en guérir.

En attendant, ce qui suit, devrait déjà vous permettre d’y voir plus clair…

Si vous souffrez de phobie d’impulsion, vous avez certaines pensées – sous forme d’images ou de dialogues intérieurs – qui s’imposent à vous, malgré votre volonté. Elles sont toujours accompagnées d’émotions désagréables. Cela peut être la peur, le doute, la honte, le dégoût… 

On peut regrouper ce type de pensées en 4 grandes catégories

  • Pensées de violence contre soi
  • Pensées de violence contre d’autres personnes
  • Pensées de violence contre des objets/des lieux/…
  • Pensées à caractère sexuelle (ex : peur d’être homosexuel(le), pédophile, …)

Il n’y a pas une phobie d’impulsion mais plutôt des phobies d’impulsion.

Les pensées ont un caractère répétitif et vous semblent tellement bizarres qu’elles peuvent même vous donner l’impression que vous allez perdre le contrôle de vous-même. Vous pensez que vous ne devriez pas avoir ce genre de pensées et que les avoir signifie que vous êtes quelqu’un de mauvais…

Phobie d'impulsion en guérir totalement

J’ai douté pendant longtemps du fait que je souffrais de phobie d’impulsion car en plus d’avoir des pensées intrusives, j’avais de sensations physiques très fortes liées à mes phobies d’impulsion. Je pensais vraiment que ces sensations pourraient prendre le contrôle sur moi et faire des choses qui échapperaient à ma volonté.

Je préfère vous le dire tout de suite : les personnes qui souffrent de phobie d’impulsion ont tout un tas de sensations bizarres : énergie dans les bras, sensation d’attraction pour les couteaux, sensation d’excitation, …

Mais, alors, comment distinguer le vrai du faux dans tout ça ? Comment être sûr que je souffre bien d’un Toc et pas du pire que j’imagine ?

Vous ne pourrez jamais être sûr à 100% (comme plein de choses dans la vie en fait, il est possible de douter de tout…), et cette quête de la certitude est une quête perdue d’avance qui va nourrir de plus en plus la phobie d’impulsion et vous empêcher d’en guérir.

Maintenant, il y a des faisceaux d’indices, qui permettent d’attribuer le caractère « phobie d’impulsion » à ce qui vous arrive.

Que faites-vous pour vous rassurer ?

Il est possible, suite à vos pensées intrusives, que vous évitiez ou redoutiez certaines situations … Par exemple : vous retrouver seul(e) chez vous avec un enfant, passer au-dessus d’un pont, s’approcher des objets tranchants,…

Vous avez peut-être même certains comportements pour diminuer votre détresse. Par exemple, consulter maintes et maintes fois, les sites comme celui-ci sur la phobie d’impulsion.

Ces évitements et ces compulsions sont typiques du Toc. Si vous souhaitez en savoir plus sur les compulsions liées à la phobie d’impulsion, je vous conseille de lire cet article : Phobie d’impulsion, 3 compulsions cachées

Si vous souhaitez allez plus loin, vous pouvez réaliser ce test qui concerne la phobie d’impulsion.

Pourquoi ai-je ce problème ?

J’ai passé des mois à cogiter, pourquoi ? Pourquoi ai-je ce type de pensées ? Qu’est ce que cela raconte sur moi ? Qu’est-ce que ces pensées signifient ? Une part sombre de mon inconscient est en train de ressurgir ? En fait, je ne suis pas la personne que je pense être, … Il y a forcément quelque chose de grave qui s’est déroulé dans mon passé et qui explique tout cela !

Que de temps passé, à chercher, à explorer, extrapoler, interpréter…pour chercher à en guérir.

Ces cogitations, ces questions que vous vous posez au sujet de vos pensées sont des tentatives de réassurance qui sont contre-productives. Elles apportent, à moyen terme, encore davantage de stress et d’incertitudes, ce qui renforce le problème et le maintient dans le temps.

La phobie d’impulsion nait dans un contexte

Elles apparaissent souvent suite à un évènement difficile ou à une période de stress/fatigue prolongée. Par exemple, les pensées intrusives associées à la phobie d’impulsion font parties des symptômes qui peuvent être présents dans une dépression. (à ce propos : un excellent site sur la dépréssion)

Traverser ce type de période arrive à tout le monde au cours de la vie. Mais alors, pourquoi, chez certaines personnes, ces pensées apparaissent et se maintiennent dans l’esprit ?

Parce qu’il y a un autre élément à prendre en compte qui est celui de la personnalité. Les personnes qui ont un terrain anxieux, qui sont très dures et exigeantes envers elles-mêmes vont davantage avoir tendance à vouloir supprimer/éviter ces pensées et c’est là que le cercle vicieux commence.

Plus on cherche à supprimer une pensée, plus elle a tendance à revenir dans notre esprit. 

Phobie d'impulsion : 1ère étape pour en guérir totalement

Si je vous dis de ne pas penser à un éléphant rose, vous penserez forcément à un éléphant rose. Ceci fait partie du fonctionnement normal de votre cerveau. Ce phénomène, appelé l’effet rebond, a été mis en évidence par le psychosociologue Daniel Wegner en 1987. 

Des chercheuses, Jennifer Borton et Elisabeth Casey ont demandé à un groupe de personnes d’écrire la pensée la plus déplaisante qu’elles entretiennent à propos d’elles-mêmes. Ensuite, elles ont divisé le groupe en deux sous-groupes équivalents : le groupe A et le groupe B.

Le premier groupe, le groupe A, a reçu pour consigne d’éliminer cette pensée de leur esprit pendant onze jours. En revanche, le groupe B a été autorisé à poursuivre sa vie normalement pendant la même période.

Finalement, le groupe A, qui s’est efforcé de chasser les pensées négatives, a constaté qu’elles devenaient encore plus présentes dans leur esprit. De plus, les participants de cette expérience se sont décrits comme étant plus anxieux, plus déprimés et moins confiants.

Vouloir éviter les pensées intrusives ou automatiques, n’est donc pas la solution pour les empêcher d’envahir notre espace mental. Cette attitude vis-à-vis de ce type de pensées renforce la phobie d’impulsion et vous éloigne des possibilités d’en guérir.

Les personnes qui franchissent la 1ère étape :

  1. ont pris conscience qu’elles souffraient de pensées intrusives associée à la phobie d’impulsion
  2. ont compris et intégré que ruminer à propos des pensées intrusives ne permettra pas de les éliminer
  3. savent que chercher à éviter les pensées intrusives empire le problème des phobies d’impulsion

Cette première étape, indispensable, reste la plus facile à franchir. Malheureusement, savoir des choses ne suffit pas pour guérir de la phobie d’impulsion. Il est nécessaire de mettre en place des actions et une thérapie précise.

Etape n°2 pour en guérir : travailler sur le véritable problème de la phobie d’impulsion

L’étape suivante n’est pas d’éliminer les pensées intrusives. Comme vous l’avez vu dans l’étape 1, cela ne fonctionne pas et accentue le problème.

Tout le monde a des pensées intrusives mais peu en souffre…

A ce propos, saviez-vous que la recherche a montré que 90% des personnes déclarent avoir des pensées intrusives non désirées (les 10% restant n’en ont peut-être tout simplement pas conscience…).

Tout le monde souffre t-il de pensées intrusives ?

Je me souviens avoir interrogé ma femme (qui ne souffre pas de Toc) sur ce qu’il se passait dans sa tête ou plutôt si oui ou non, elle avait des pensées bizarres comme les miennes. Et la réponse était oui !

Oui, il lui arrivait d’imaginer jeter notre fille dans les escaliers mais la différence, c’est que ces pensées ne se répétaient pas dans son esprit. Et pour quoi cela ?

Tout simplement parce que ces pensées n’étaient pas chargées d’émotions et donc beaucoup plus faciles à laisser aller.

Le véritable problème n’est donc pas la nature et le contenu des pensées en lui-même. Mais les émotions qui leurs sont associées et leurs répétitions dans l’esprit. 

C’est d’ailleurs la détresse émotionnelle qui va induire la répétition. L’être humain cherche, la plupart du temps, à éviter la souffrance, ici les pensées intrusives liées à la phobie d’impulsion. Par le principe de l’effet rebond, ces pensées reviendront alors plus souvent à l’esprit.

Phobie d'impulsion : 2ème étape pour en guérir totalement

Cette étape va donc consister à diminuer la réaction émotionnelle aux pensées intrusives liées à la phobie d’impulsion.

C’est là dessus qu’il faut concentrer ses efforts si vous souhaitez guérir de la phobie d’impulsion.

Les émotions sont des sensations automatiques qui se déclenchent dans notre corps. Vous avez déjà sans doute remarqué que la volonté est peu ou pas efficace pour les contrôler. D’ailleurs si vous cherchez, par la volonté, à diminuer une émotion, celle-ci a souvent tendance à augmenter. 

Il faut donc, ici aussi, employer d’autres stratégies que la volonté pour diminuer les émotions et pouvoir espérer guérir.

Il est nécessaire d’utiliser des techniques qui permettent donc d’agir sur le cerveau « émotionnel ». Il va falloir désactiver la réponse émotionnelle de votre cerveau aux pensées liées à la phobie d’impulsion.

Phobie d'impulsion : regénérer le cerveau pour en guérir totalement

Comment diminuer les émotions associées aux pensées intrusives ?

C’est sans doute l’étape la plus longue et la moins évidente.

Le principe de base pour y arriver : s’exposer progressivement à ce qui vous fait peur. C’est à dire dans le cas des phobies d’impulsion, se confronter à ce qui nous fait peur.

Le fait de se confronter régulièrement et de façon mesurée aux scénarios que l’on redoute créé une sorte de « reset » au niveau des émotions. On parle de désensibilisation. Le principe reste très similaire à celui que l’on utilise pour se désensibiliser à une allergie. Une allergie reste, finalement, une réaction automatique et disproportionnée du corps par rapport à la menace réelle. Pour débarrasser une personne de son allergie, on l’expose progressivement à l’allergène. Pour une peur, on fait la même chose.

Cela semble simple… Oui, cela est simple à comprendre mais pas si évident à pratiquer.

Tout d’abord, pratiquer l’exposition ne se fait pas n’importe comment, au risque d’accentuer le problème. Si vous souhaitez pratiquer l’exposition dans les règles de l’art, la TCC – Thérapie Cognitive et Comportementale – reste le premier choix.

Ensuite pratiquer l’exposition, nous oblige à nous confronter à nos peurs mais aussi à nos résistances psychologiques. Elles sont très présentes dans le cas de la phobie d’impulsion où finalement le thème de la peur, c’est soi !

Pour contrer ces résistances, l’hypnose reste, je trouve une technique de choix. D’ailleurs, nos réactions émotionnelles sont automatiques et sont donc de l’ordre de l’inconscient. Communiquer, négocier avec l’inconscient permet le plus souvent de prendre le recul nécessaire pour aller plus loin dans les exercices d’exposition par exemple.

J’aime tout particulièrement aussi l‘EFT qui est pour le coup , une technique qui est un véritable raccourci pour soulager et faire ce reset au niveau des émotions dont je parlais plus haut.

L’ensemble de ces techniques sont efficaces et peuvent être d’une grande aide pour guérir de la phobie d’impulsion. Mais, vous vous en doutez, elles le seront d’autant plus que si elles sont utilisées par une personne qui maîtrise le sujet des phobies d’impulsion.

Je vous déconseille de pratiquer des thérapies d’exploration du passé, etc, … dont le but est de rechercher le sens caché derrière les pensées intrusives. Elles vous feront perdre beaucoup de temps et beaucoup d’argent ! Ce type de thérapie n’est pas conseillé pour les tocs et donc la phobie d’impulsion.

Elles ne vous permettront pas de guérir de la phobie d’impulsion et risque même d’amplifier le problème. Elles tendent à donner finalement trop d’importance, trop de sens aux pensées intrusives alors que ce que l’on cherche est tout le contraire.

En résumé, les personnes qui franchissent la 2ème étape :

  1. ont compris que leur réaction émotionnelle aux pensées intrusives était la base du problème
  2. ont réussi à diminuer de 90% leur réaction émotionnelle face à leurs pensées intrusives en utilisant une technique appropriée

Guérir de la phobie d’impulsion implique de travailler sur les réactions émotionnelles. Ne passez pas à l’étape suivante si les émotions et les sensations désagréables sont si fortes qu’elles vous déstabilisent encore beaucoup.

Guérir totalement de la Phobie d’impulsion : la dernière étape !

Cette étape est en grande partie la conséquence des deux précédentes : les pensées intrusives liées à la phobie d’impulsion sont toujours présentes mais elles ont très peu d’impact émotionnel sur vous et sont moins fréquentes. 

Il se peut même qu’elles vous laissent tranquille quelques jours.

J’ai pu remarquer que le stress avait tendance à augmenter la résurgence des pensées même lorsque celles-ci ne déclenchaient plus d’émotions importantes. 

Au contraire, des moments plus calmes où notre attention est focalisée sur les choses « normales » de la vie permettaient à ces pensées de marquer une pause. On voit ici déjà un levier d’action pour diminuer ces pensées : diminuer le stress de façon générale. Il existe de nombreuses méthodes de relaxation…à vous de trouver la vôtre.

Autre aspect, qu’il est important de travailler, va être ce que l’on peut appeler la discipline des pensées

Apprendre ou réapprendre à se recentrer lorsque les pensées intrusives ou bizarres sont présentes et développer une certaine souplesse face à elles. Certaines pratiques comme la médiation par exemple deviennent importantes à ce stade.

Phobie d’impulsion : refaire confiance au mental pour guérir

Lorsqu’on a souffert d’une phobie d’impulsion ou d’autres pensées intrusives, on a développé certaines croyances comme celle que le mental est dangereux. Ce genre de chose peut nous amener à penser que l’on ne pourra jamais guérir totalement de la phobie d’impulsion.

Il est nécessaire de développer une nouvelle forme de confiance. Le mental est une ressource à votre service !

Livre phobie d'impulsion

D’autant qu’à ce stade, certains pièges sont encore présents.

Phobie d’impulsion : un piège classique qui vous empêche d’en guérir totalement

Un piège classique : avoir des pensées intrusives et ne pas avoir d’émotion associée. Et faire la conclusion rapide que s’il n’y a pas d’émotion de peur, que peut-être on pourrait passer à l’acte…

Alors qu’en réalité, c’est l’une des dernières tentatives de la phobie d’impulsion pour survivre et vous empêcher de guérir !

Dernier conseil : nombreux, à ce stade, se mettent beaucoup de pression et veulent guérir de la phobie d’impulsion à 100% en quelques jours.

Guérir totalement de la phobie d’impulsion ne signifie pas ne plus avoir de pensées intrusives (la grande majorité des personnes en ont). Rappeler vous que ce processus de guérison prend du temps, bien souvent plusieurs mois.

Vouloir guérir rapidement est humain mais sabote une partie des progrès : on retombe dans le piège des pensées intrusives où l’on ne plus avoir certaines pensées et finalement…on y repense.

Les personnes qui ont franchi la 3ème étape :

  1. se focalisent sur d’autres choses que les pensées intrusives qu’elles peuvent avoir
  2. ont encore des pensées intrusives (comme tout le monde en fait) mais n’y réagissent plus ou très peu
  3. ont diminué leur niveau général de stress par une technique de relaxation
  4. ont repris confiance en elles et ressentent à nouveau un sentiment de sécurité intérieure par rapport à leurs pensées

Vous l’aurez compris, cette libération nécessite une implication personnelle. J’ai bien sûr été aidé et guidé dans mon parcours de guérison, mais il est certain que je n’en serais pas là où j’en suis si je n’avais pas investi sur moi-même.

Je crois vraiment qu’il est nécessaire d’être actif/acteur du processus de guérison pour retrouver de la sérénité dans sa vie et surtout dans sa tête.

Je vous souhaite sincèrement de vous libérer de cette prison que certaines pensées peuvent dresser entre vous et votre bonheur.

Parce que oui, il est possible d’aller mieux.

Cet article a 5 commentaires

  1. Meunier

    Bonjour je souffre de ce trouble depuis longtemps je l ai dit à personne comment faire pour se faire aider merci

    1. Antoine Leroch

      Bonjour, la première étape est d’en parler à un professionnel de santé. Exemple : un psychiatre

  2. Lilou77

    Bonsoir, donc vous en êtes guerrie , donc faut faire TCC et hypnose et chercher la cause car moi c est venue du jour en lendemain j en souffre depuis 2020 , a la base je suis anxieuse et maintenant en dépression suite à des douleurs chroniques, et un passé chargé.
    Pour se faire aider à qui en parler
    Merci

    1. Antoine Leroch

      Bonjour, non il ne faut pas chercher la cause. Oui, une Tcc est une bonne approche pour commencer.

  3. Mathilde

    Bonjour,

    Je viens de découvrir votre podcast ainsi que votre blog et juste… MERCI !!! pour tout ce que vous dites. Vraiment, cela me fait du bien et me pousse vraiment à me sortir de ces foutus TOC.
    Cela fait 7 ans (déjà !! quelle tristesse) que je souffre de TOC… ils sont passés par plusieurs formes mais tout reste en lien avec les phobies d’impulsion (ça a commencé par la peur d’être pédophile, puis de faire du mal à des proches, de les tuer, d’insulter les gens, d’être raciste, de devenir folle etc). Aujourd’hui (et depuis des années maintenant), cela porte sur la peur d’être homosexuelle.

    J’avais juste une question concernant l’exposition (je pose la question avec une pointe d’anxiété je ne le cache pas…) : à quoi faut-il s’exposer ? Car par exemple, en soirée, je peux avoir peur de me mettre à faire un collé-serré avec une fille et de l’embrasser etc. Je me vois le faire, je me sens le faire. Et j’ai « envie » de le faire par vérification (jusqu’où je suis capable d’aller ? vais-je ressentir les sensations agréables que je redoute tant et que je ressens par avance dans mon corps ?).

    Alors quand on parle de s’exposer à ses peurs et à son TOC, est-ce qu’on doit provoquer ce genre de scénario et voir ce que ça fait sur nous ? Bien sûr, y’a une partie de moi qui se dit (« bah nan c’est extrême et sans le TOC t’aurais jamais fait ça spontanément ») mais y’a une autre partie de moi qui se dit « on sait jamais ça se trouve je dois aller aussi loin et découvrir ce que je redoute tant. Ça se trouve une nouvelle partie de moi va se révéler »).

    Je pense que vous voyez de quoi je veux parler…

    Excellente journée à vous ! Je vous souhaite sincèrement le meilleur, ainsi qu’à toutes les personnes présentes sur ce blog. Croyons en nous ! Nous y arriverons. Un jour nous ne subirons plus ces horreurs et nous savourerons notre bonheur

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